Les deux premières courses de la saison des Mardis cyclistes sont maintenant chose du passé et déjà, quelques acteurs se démarquent par leur détermination, leur acharnement, mais surtout, leur régularité.
Keven Lacombe de l’équipe Volkswagon-Trek est certainement l’un deux. Lors du prochain départ ce mardi, Lacombe enfilera le maillot jaune Saputo de leader au classement général de la Coupe pro élite.
La régularité, l’athlète qui aura 22 ans le 12 juillet, ça lui connaît. Après une excellente cinquième place en levée de rideau des Mardis, Lacombe s’est faufilé sur la troisième marche du podium, derrière les deux meneurs qui étaient en échappée. Il a donc devancé tout le peloton d’une centaine de coureurs au sprint final.
Celui qui a été visé pour faire la lutte au champion en titre Sébastien Moquin est en train de brouiller les cartes plus rapidement que prévu. Avec un départ aussi fulgurant, Lacombe en étonne plus d’un.
«Du hockey au cyclisme, le sport a toujours occupé mon quotidien. C’est seulement depuis quelques années que je réalise qu’avec une bonne dose de persévérance et d’efforts, je peux m’accomplir entant que cycliste et offrir d’impressionnantes performances dans le sport que j’aime, le cyclisme.»
Selon le cycliste d’Amos en Abitibi, les objectifs changent année après année. À moyen et long terme, le rêve de Keven Lacombe est de porter les couleurs du Canada aux Jeux olympiques. Gageons qu’à court terme, l’une d’entre elles est de devenir champion des Mardis cyclistes de Lachine.
Pour l’Abitibien, le cyclisme est devenu une véritable passion. Il estime que le vélo l’aide aussi dans les autres aspects de sa vie de tous les jours.
«Pédaler m’a permis de me mesurer aux meilleurs coureurs en provenance de partout à travers le monde et d’acquérir beaucoup d’expérience […] le vélo n’est pas seulement un sport, mais aussi un mode de vie.»
Les échos des Mardis
• Maxime Vives a fait écarquiller bien des yeux mardi dernier chez les spectateurs alors qu’il prenait le départ de la course. Blessures à l’épaule, au coude, à la cuisse et au genou, rien ne peut l’arrêter!
• Selon certaines sources, la voix des Mardis cyclistes, Laurent Mathieu, aimerait bien rouler, un de ces jours, en tandem avec sa collègue Manon Jutras.
• Même à la fin de la course, certaines personnes étaient toujours aussi étonnées de se faire littéralement dépeigner tour après tour, par la bourrasque de vent engendrée par le passage du peloton.