«Seules la tête et les jambes signent une victoire» -Luis Arevalo

Le jeudi 22 juillet 2010 – Le début de saison du 33e championnat des Mardis Cyclistes présentés par Saputo est maintenant chose du passé. Et pour l’instant, rien n’est joué! Ceux qui se sont maintenus jusqu’à maintenant dans le Top-15 peuvent espérer être du podium final. Ce sera toutefois à eux de faire la différence.

Les Mardis se sont entretenus avec Luis Arevalo, directeur sportif et propriétaire de la formation Nativo PG, afin de mieux comprendre la stratégie d’une jeune équipe dans un championnat comme celui des Mardis Cyclistes.

Mardis Cyclistes: Luis Arevalo, directeur sportif et propriétaire de l’équipe Élite Nativo PG, vous avez mérité une victoire flamboyante au Championnat canadien chez les U-23 avec Arnaud Papillion. Comment voyez-vous le sprint final du championnat 2010 des Mardis Cyclistes qui reprendra ses activités le 27 juillet pour la 7e étape et qui nous portera jusqu’à la grande finale du 17 août 2010?

Luis Arevalo: Nos coureurs sont sollicités par la CCA pour un camp en Belgique en vue des Championnats du monde 2010. Ce grand événement devient alors une priorité pour le champion canadien U23 en titre qui arbore notre maillot.  Nous sommes fiers d’une telle sélection, mais faute des courses de niveau au Canada et aux États-Unis, nous devrons nous priver de Michaël Joannisse et d’Arnaud Papillon. Ce qui n’affectera notre stratégie pour autant aux dernières manches des Mardis. Nous jouerons nos cartes avec André Tremblay, Jean-Michel Lachance, Hugues Lapointe et Simon Brassard.

Mardis Cyclistes: La majorité des athlètes de votre équipe sont des athlètes de moins de 23 ans, en quoi l’approche de la direction est différente? Quel rôle doit prendre le directeur sportif?

Luis Arevalo: Je dois judicieusement faire l’équilibre entre leurs buts personnels et la raison d’être de l’équipe. Mes coureurs élite sont en pleine formation et leur avenir cycliste se joue d’ores et déjà.  Nous sommes fiers de notre champion U23 et gérer son développement est une grande responsabilité. Je dois penser davantage à son futur qu’aux ambitions de l’équipe. Mes autres coureurs ont le coeur au travail et voudraient jouir des mêmes chances. Toutefois, cette année ne fut pas la plus flamboyante côté résultats pour qu’ils accèdent aux sélections U23. Je fais alors face à une situation de déséquilibre entre notre réalité et celle imposée par le calendrier local. Nous manquons de courses de niveau chez nous, qui leur permettraient de se faire valoir et de gagner de l’expérience.

Mardis Cyclistes: Cinq des six étapes du championnat 2010 se sont terminé en échappée. Selon vous, qu’est-ce qui favorise la formation et la réussite des échappées depuis le début de saison ?

Luis Arevalo: Je dois féliciter les coureurs de Spidertech pour leur détermination et leur communication lors des Mardis. Ceci est presque leur signature de course, une presque télépathie. Nous devons tous reconnaître que peu importe le nombre de joueurs, leurs anciennes victoires ou leur état de forme, la communication est d’une importance draconienne.

Mardis Cyclistes: Qui selon-vous sera à surveiller pour former le podium final et pourquoi?

Luis Arevalo: Le remarquable travail des Spidertech sera emboîté par leur départ en Europe. Ceci fera table rase aux Mardis et les trois derniers Mardis verront un nouveau leader apparaître. Le podium de Pierrick Naud, mardi dernier, me semble précurseur d’une telle possibilité.

Mardis Cyclistes: Les leaders au championnat 2010 non pas pu amasser une tonne de points, croyez-vous que votre jeune formation peut revenir de l’arrière?

Luis Arevalo: Toute formation pourra revenir sur le classement. L’hégémonie Gilbert n’est pas un acquis ; elle a été durement méritée. Je suis dépité de ne pas pouvoir le challenger mais son calendrier en veut autrement. Tous devront comprendre que seules la tête et les jambes signent la victoire d’un Mardi Lachine. Les stratégies mises en place aux Mardis ne doivent point dédaigner la communication, ni l’esprit d’équipe. Une formation voulant y placer un leader doit sacrifier les ambitions de tous pour chanter à l’unisson.

De plus, je voudrais en conclusion, remercier les Mardis pour leur travail et leur organisation. C’est course qui a de l’âme. On le sait quand un organisateur aime sa course. L’amour entre Tino Rossi et sa course est une source de motivation.

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