Le jeudi 12 mai 2011 – L’organisation des Mardis Cyclistes a surpris tout le monde le 9 mai dernier des bourses records de 25 000 $ pour la prochaine saison.
Ce qui ajoute à l’attention médiatique qui est portée à cet épreuve, c’est la bourse du record du parcours, établi par Guillaume Boivin, médaillé de bronze aux Championnats du monde de cyclisme sur route U23 en 2010.
Le 11 août 2009, lors de la grande finale de la 32e édition, Boivin avait franchi les 50 kilomètres et 31 tours en 58 minutes et 52 secondes pour une vitesse moyenne de 50.9km/h. Il avait fracassé la précédente marque qui avait été établie auparavant par Dominique Rollin.
« Il ne faut pas perdre de vue que le record a été établi dans des circonstances très particulières. Spidertech a contrôlé le peloton tout au long de l’étape dans un style de contre-la-montre par équipe qui s’est soldé par une victoire de Guillaume Boivin. Il ne faut jamais dire jamais, mais il faut savoir rester réaliste : la barre est haute ! » exprime Erik Lyman, propriétaire associé de Team Spirit.
« Il y a pas d’équipe élite québécoise en mesure de rouler devant pendant une heure et battre le record. La seule équipe qui pourrait encore battre le record est l’équipe professionnelle Spidertech », assure le petit frère du recordman, Pierre-Etienne Boivin, membre de l’équipe française Amicale Cycluste.
« Les Mardis Cyclistes sont certes très rapides, la chaussée et le parcours étant optimisés et uniques, il y a moyen de prendre les courbes sans freiner. Je crois que le record sera difficile à battre. L’équipe Spidertech avait roulé toute la course à l’avant pour se faire coiffer par Boivin… De ce fait, je crois que la seule chance qu’il soit battu viendrait d’une échappée très costaude », de dire Jean-Michel Lachance, membre de l’équipe française AMC Bisontin.
« Tout est possible pour le record de vitesse, il suffit que les coureurs soient gonflés à bloc et hop le record est éclipsé! Pour le vainqueur, il y a plusieurs bon sprinteurs dans le peloton, le meilleur tacticien remportera la palme », croit pour sa part Stéphane Tremblay, directeur sportif de l’équipe élite québécoise Le Gaspésien.