Guillaume Boivin: les ambitions d’un passionné

Guillaume Boivin, lors de l'épreuve du 14 juin (Robert Wilson)

Le jeudi 14 juillet 2011 – L’organisation des Mardis vous invite à nouveau à lire la plume du journaliste sportif Simon Drouin, dans La Presse. M. Drouin s’est permis une petite sortie en compagnie du prometteur Guillaume Boivin (21e au classement général), recordman de vitesse des Mardis Cyclistes. Bonne lecture!

Guillaume Boivin: les ambitions d’un passionné

Pas de doute, Guillaume Boivin est un passionné. «Je veux faire du vélo jusqu’à ce que je ne sois plus capable», a-t-il confié à notre journaliste, tout au long d’un parcours qui a mené les deux hommes de Saint-Hubert à Chambly, Saint-Hilaire et Longueuil.

Trompé par la canicule de la veille, Guillaume Boivin, les cheveux en bataille, apparaît en cuissard court sur le seuil de la porte de la résidence familiale à Longueuil. Pendant qu’il va ajouter quelques couches de vêtements, il nous invite à passer au garage.

Les outils sont soigneusement rangés sur un panneau au mur. Des cadres, des roues et des pneus sont accrochés au plafond. Un vélo de contre-la-montre, un autre pour la piste, et presque tous les vélos de route qui sont passés entre ses mains – et celles de son frère cadet Pierre-Étienne – au fil des ans. Ça se voit, les Boivin sont des passionnés.

Trop ambitieux pour le modeste journaliste qui l’accompagne, Guillaume Boivin annonce une sortie d’une centaine de kilomètres: Saint-Hubert, Chambly, Saint-Hilaire, Saint-Bruno. On s’entend pour couper la poire en deux. Pour les besoins de la cause, on fera en voiture la partie plus urbaine et forcément moins jolie.

Un seul règlement pour la randonnée: si ce que je lui dis n’est plus intelligible, il doit ralentir…

Premier arrêt à l’Agence spatiale canadienne à Saint-Hubert et sa piste d’un peu plus d’un kilomètre. À ses débuts, à 14 ans, Boivin s’entraînait là avec les membres du Vélo club Longueuil.

«On arrivait de l’école à 5h10, on piquait une course pour être là à six heures, on s’entraînait, et on revenait à bloc. On faisait ça deux fois par semaine», se souvient Guillaume. Les entraînements se transformaient invariablement en courses. Il y a côtoyé Arnaud Papillon et Simon Lambert-Lemay, des coureurs qui ont percé comme lui.

Deuxième arrêt à Chambly, en bordure de la rivière L’Acadie, qui se jette dans le Richelieu à quelques kilomètres de là. On passe à travers le golf pour rejoindre le Vieux-Chambly et ses terrasses.

«Quand tu fais vraiment une longue ride, tu peux arrêter au Dairy King (sic) pour une crème glacée…» glisse Boivin.

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