Un héros comme président d’honneur 2013

Montréal, 21 mai 2013 –  Le grand manitou des Mardis cyclistes de Lachine, Tino Rossi, a réussi un autre coup de maître ! Pour la 36e saison de cette compétition reconnue internationalement, il a choisi, pour occuper la présidence honoraire de l’événement, une personnalité qui a fait histoire pour son sang-froid. Il s’agit du commandant Robert Piché.

Le 24 août 2001, Monsieur Piché, commandant de bord de l’Airbus A330 sur le vol d’Air Transat 236 entre Toronto et Lisbonne, réussit avec son copilote un atterrissage d’urgence sur la piste de la base de Lajes, aux Açores, sans moteurs, et après un vol plané de quelque vingt minutes dû à une fuite de carburant. Ce comportement héroïque a sauvé la vie des 293 passagers et des 13 membres d’équipage.

Robert Piché et Tino Rossi ont fait connaissance l’an dernier, alors qu’ils fréquentaient un même centre d’entraînement à Lachine. « Je ne pouvais pas refuser sa proposition d’assumer la présidence d’honneur des Mardis cyclistes 2013, parce que j’ai beaucoup de respect et d’admiration pour ce qu’il a fait de cette compétition, affirme Piché. Tino lui a donné beaucoup de crédibilité. Je m’identifie à une telle détermination. »

Adepte de vélo

Commandant Piché, comme l’interpellent bien souvent des gens qui le rencontrent fortuitement, connaît l’importance de maintenir une bonne condition physique, et il voit en son rôle de président honoraire des Mardis cyclistes une tribune pour transmettre ce message à la population. « Pour les besoins de mon travail, maintenir une forme physique optimale est essentiel, dit-il. Les décalages horaires que nous subissons dans mon métier nous font perdre l’équivalent d’un mois de sommeil, d’où l’importance d’être en bonne forme. Nous devons d’ailleurs subir deux examens par année. »

Le vélo est parmi les activités sportives de Robert Piché. « Je fais plutôt du cyclo-tourisme, mais il se pourrait que je me joigne à un club en compagnie de Tino Rossi. »

« J’aime ce sport-là, poursuit-il, parce que je me reconnais dans ceux qui le pratiquent à un niveau élevé, comme c’est le cas pour les participants aux Mardis cyclistes. Il faut être fort mentalement et physiquement pour se démarquer, et persévérant aussi. Je me retrouve là-dedans. J’ai vécu pendant six ans en France et je suivais avec attention le Tour de France. Jalabert était parmi mes favoris. »

Robert Piché conserve un calme olympien quand il est question du comportement héroïque dont il a fait preuve alors que l’avion qu’il pilotait se trouvait au-dessus de l’Atlantique. « J’ai fait ce que j’avais à faire, laisse-t-il tomber. Ma responsabilité était d’assurer la sécurité des passagers et ça s’est bien terminé. »

Que des gens lui parlent toujours de cet événement ne l’indispose nullement. « Je comprends ça et les gens agissent correctement. »

Commandant Piché, bienvenue dans l’univers des Mardis cyclistes de Lachine, où les coureurs roulent pour aller toujours plus haut, toujours plus loin !

 

 

 

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