Catherine Dessureault sur la pente ascendante

Voici un reportage du journaliste Etienne Bouchard de Québecor, qui a été publié cette semaine sur l’athlète Catherine Dessureault, actuellement au 5e rang de la Coupe des femmes. Bonne lecture ! Lisez l’article original.

MONTRÉAL – La Québécoise Catherine Dessureault continue sans trop faire de bruit une saison parsemée de hauts et de bas, mais elle reste confiante de rouler avec les coups et de contourner les obstacles se dressant devant elle.

L’année 2015 a plutôt mal commencé pour celle évoluant au sein de la formation canadienne de cyclisme sur piste. Le pays s’est contenté d’une 15e place à la Coupe du monde présentée à Cali, en Colombie, en janvier.

Il y a également quelques résultats satisfaisants au printemps, incluant une médaille d’or dans la catégorie Femme senior au Grand Prix de Saint-Raymond et une d’argent à Sainte-Martine.

Toutefois, l’athlète de 32 ans regarde avant tout la progression amorcée depuis plusieurs semaines.

«Il y a eu cette grosse chute durant une compétition en Californie (en avril) qui m’a ralentie. Je me suis retrouvée en mode rattrapage, mais l’entraînement va bien et je me concentre sur mes prochaines courses, a-t-elle mentionné après avoir pris le quatrième rang de l’épreuve initiale des Mardis cyclistes de Lachine chez les femmes.

«Je ne serai pas aux Jeux panaméricains, mais je vise une participation aux Championnats panaméricains au Chili, en septembre. Rien n’est confirmé et je vais continuer de donner mon 110 %.»

À plus long terme, Dessureault ne veut pas se prononcer.

«Oui, il y a bien les Jeux olympiques de 2016. Les chances d’y être sont minces, mais je garde un peu d’espoir, a ajouté la porte-couleurs de l’équipe SAS-Mazda-Macogep. C’est certain qu’après ça, ce sera non. Je voudrai éventuellement avoir une vie à la maison, plus tranquille.»

Lachine: un bon entraînement

Ayant un peu de cases libres dans sa grille-horaire, la cycliste en étant à sa quatrième saison au sein de l’élite prend part aux Mardis cyclistes afin de peaufiner sa préparation pour d’autres événements.

«Ça nous permet chaque semaine d’essayer des choses qu’on ne ferait pas ailleurs. Et ici, il n’y a pas de points UCI (de l’Union cycliste internationale) en jeu, a-t-elle affirmé. Par exemple, on peut partir en échappée et en apprendre plus dans cette situation. Comme aujourd’hui, je n’ai pas roulé pour gagner. J’étais là pour épuiser les autres filles et aider mes coéquipières à finir en tête.»
Aussi, la chimie semble bonne au sein de la troupe du propriétaire Gérard Penarroya.

«On a plusieurs talents différents ici, a dit Dessureault, qui se retrouve dans la même équipe qu’Adrianne Provost. On a des grimpeuses et d’autres qui sont plus à l’aise au contre-la-montre. Donc, on peut échanger les rôles et cibler les courses par rapport aux filles; on ne travaille pas sur une seule personne.»

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