Tino Rossi nous parle des Mardis

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Le mercredi 24 mai – On ne pouvait entreprendre la 40e saison des Mardis cyclistes de Lachine sans donner la parole à son fondateur et directeur général, M. Joseph ‘Tino’ Rossi.

M. Rossi a bien voulu répondre à quelques questions pour nous expliquer la genèse des Mardis. Il nous parle aussi de son meilleur coup et des relations qu’il a pu établir au cours des 40 années pendant lesquelles il a vu grandir son ‘bébé’.

M. Rossi, comment sont nés les Mardis?

À la suite d’une sévère chute en vélo qui m’a causé plusieurs contusions, j’ai dû abandonner la compétition. Mais la passion du cyclisme m’a permis de rester en selle et de contribuer au développement de ce magnifique sport qui était très peu connu à l’époque. Je me suis donc lancé dans la grande et belle aventure de promoteur.

Qu’est-ce que les Mardis vous ont apporté?

Les Mardis m’ont permis de développer mon raisonnement et surtout ma confiance. Les relations que j’ai pu entretenir avec les bénévoles et des personnes de différents milieux, que ce soit les hommes d’affaires, les sportifs, les politiciens et les gens des médias m’ont permis de grandir en tant qu’être humain. J’ai cru à un très jeune âge, et j’en suis toujours convaincu, que le sport est avant tout, une école de formation.

Vous avez accompli de nombreuses réalisations pendant les 40 ans des Mardis, laquelle ou lesquelles vous a apporté le plus de satisfaction?

Mon meilleur coup a certainement été quand j’ai reçu le grand Maurice Richard à notre événement. Pendant les premières années des Mardis, il ne cessait de m’encourager et il me disait que le Québec avait besoin de gens comme moi. Je fus très honoré lorsqu’il a accepté mon invitation. J’ai également été très fier quand son frère, Henri, a accepté d’être l’ambassadeur des Mardis en 2009, lui qui refusait systématiquement toutes les invitations. Henri m’a raconté que son père l’amenait avec Maurice et les autres enfants au Forum pendant les Six jours cyclistes. Il m’a dit que c’était là qu’il avait commencé à s’intéresser au cyclisme. Henri m’a également mentionné que Maurice lui parlait souvent en bien des Mardis cyclistes. En plus des réalisations, je tiens également à souligner les belles relations que j’ai eues au fil des ans. J’ai connu des personnes d’une très grande compétence professionnelle. Et je tiens à dire que l’actuel maire de la ville de Lachine, M. Claude Dauphin, figure tout au haut de cette liste. M. Dauphin et moi avons une relation harmonieuse et nous avons tous les deux la même vision en ce qui concerne le développement et le progrès de notre ville. Si j’avais un prix à offrir à M. Dauphin, je lui remettrais la palme de la plus haute distinction, sans aucune hésitation.

Comment entrevoyez-vous l’avenir des Mardis?

Je demeure impliqué cette année pour la présentation des 40es Mardis cyclistes de Lachine, mais à la fin de la saison je passerai définitivement le flambeau aux frères Marc et Jean-François Néron qui sont d’excellentes personnes et qui repousseront encore plus loin les limites des Mardis. Là-dessus, je leur fais entièrement confiance. Bien humblement, je leur laisse tous les outils et une excellente structure afin qu’ils amènent encore plus loin les Mardis cyclistes de Lachine.

Vous en êtes à votre dernière année à la tête des Mardis, comment allez-vous occuper votre ‘retraite’?

La retraite arrive à point, moi qui suis âgé de 77 ans. Pendant 40 ans, j’ai eu le privilège de côtoyer des milliers de personnes de différents milieux et plusieurs sont devenus des amis. J’ai également eu l’immense honneur de recevoir des mentions et des prix. Je pense à la médaille d’or de Sa Majesté la reine et à la remise du premier Maurice quand j’ai été admis au Panthéon des sports du Québec. Je ne voudrais pas oublier le Prix civique de la Ville de Lachine. Justement en parlant de ma ville, je souhaite de tout mon cœur qu’elle devienne une ville encore plus exceptionnelle où la qualité de vie ne fera que s’améliorer. J’ai appris que MA ville, par l’entremise de M. le maire Claude Dauphin, me rendra hommage avant la 10e étape qui sera présentée le 15 août. Cette épreuve représentera la 400e fois que je donnerai le départ d’une étape des Mardis cyclistes de Lachine. Cette reconnaissance fera de moi l’homme le plus heureux et j’aimerais le partager avec tous les amateurs de cyclisme, car je vous dois beaucoup. Je vous laisse mon héritage. À vous maintenant d’en prendre grand soin!!!

Une réflexion au sujet de « Tino Rossi nous parle des Mardis »

  1. Monsieur Rossi,
    Bravo pour tout et merci. Vous êtes une grande inspiration pour mon projet de Cyclovia sportive sur Camillien-Houde. Vous nous laissez en effet un grand héritage et vous pouvez compter sur moi pour accroître ici à Montréal, le rayonnement du vélo pour tous et de l’activité physique.
    Merci 40 fois!

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