Véhicule du passé, du présent et de l’avenir

Claude Dauphin et Tino Rossi ont inauguré cette nouvelle œuvre d’art au parc LaSalle.

Montréal – La bicyclette a été inventée il y a de cela plusieurs centaines d’années. Ce moyen de transport a bravé toutes les tempêtes et en 2011, la bicyclette est encore omniprésente sur nos routes et pistes cyclables réservées à cet effet.

Les gens l’utilisent pour se déplacer, pour le plaisir, pour garder la forme ou encore pour le dépassement de soi.

Le mardi 16 août, l’arrondissement de Lachine a procédé au dévoilement d’une toute nouvelle œuvre d’art au parc LaSalle, face à la 10e Avenue.

Cette œuvre d’art, réalisée par le Lachinois Richard Alepin, représente deux bicyclettes en acier galvanisé.

Cet ouvrage a été réalisé grâce à une donation du promoteur Tino Rossi, président et fondateur des Mardis Cyclistes.

M. Rossi a enregistré ce don afin de souligner l’incroyable collaboration qu’entretiennent l’arrondissement de Lachine et l’organisation des Mardis depuis 1978, année de la première édition de la compétition.

Voici le texte qui accompagne cette œuvre d’art inédite, réalisée dans l’un des secteurs du monde les plus propices à l’utilisation de la bicyclette.

L’intégral

« Le vélo, véhicule du passé, du présent et de l’avenir, mobilise l’énergie de l’Homme pour ainsi l’acheminer à la Santé, promesse d’une vie meilleure pour les générations futures. »

Les Mardis soulignent le travail d’Yvan Martineau

Yvan Martineau (Évasion TV)

Montréal, le lundi 22 août 2011 – La 34e édition de l’histoire des Mardis Cyclistes a pris il y a moins d’une semaine à l’occasion de la grande finale. Cette saison, les amateurs de vélo ont eu la chance inouïe de lire la plume du journaliste et avide cycliste montréalais Yvan Martineau.

Voici le dernier texte de l’année qu’il a signé à propos des Mardis. Bonne lecture!

Tino Rossi, un personnage, un monument

Lors de la dernière étape des Mardis Cyclistes 2011, en plus des deux milliers de spectateurs, plusieurs personnalités étaient sur place, en bordure du parcours et sous les chapiteaux où régnait une ambiance de grand festival.

Un grand tapage pour un événement aussi modeste. Et gratuit.

L’ancien joueur et directeur-gérant des Canadiens de Montréal, Réjean Houle, était là, tout comme Yvon Lambert, en plus de la multiple médaillée olympique Jennifer Heil et son conjoint, aussi un ancien olympien, Dominick Gauthier. L’homme d’affaires Bernard Trottier, toute sa vie durant fidèle à la cause du sport amateur, et le maire de Montréal, Gérald Tremblay, étaient du lot.

Passionnés de cyclisme? Probablement pas. Mais, assurément, admiratifs devant Joseph ‘Tino’ Rossi, le président fondateur de l’événement qui a gagné ses lettres de noblesse dans le patrimoine estival au Québec.

«La passion de Tino après toutes ces années, c’est impressionnant, confiait Réjean Houle qui en a pourtant vu d’autres. Quel ambassadeur, non seulement pour le cyclisme, mais pour le sport en général! Tino est toujours plein de vie, sa flamme n’a jamais diminué.»

Marc-Wayne Addison, le directeur des opérations, a aussi livré un vibrant témoignage.

«On m’avait dit que travailler avec Tino, c’était une bonne école. Honnêtement, ce n’est pas une école, c’est une université. Pour quelqu’un d’aussi déterminé, qui avait déjà 33 années d’expérience derrière lui, je trouve qu’il a aussi le mérite d’être ouvert aux idées nouvelles. Il écoute beaucoup même si c’est un verbo moteur.»

Tino Rossi

Tant de personnes s’ennuient. Ou ne font pas ce qu’elles aiment. Rossi, lui, ne tient jamais en place. Il semble animer d’un perpétuel feu d’artifice. Dans les yeux et peut-être aussi dans la tête.

À voir agir Rossi au fil des semaines, à l’observer et remarquer son souci du détail sur le plan logistique autant que sa passion pour l’humain, on ne peut qu’être fasciné par cet homme toujours vêtu avec chic. On dirait qu’il a des antennes, qu’il reçoit 1 000 informations à la seconde, qu’il capte et analyse tout à la vitesse d’un ordinateur. Il est avec vous, attentif et à la fois aux aguets face aux multiples facettes du déroulement de son événement.

Le principal intéressé, entouré non seulement de la foule, mais par une foule d’amis et partenaires, affichait sa fierté au terme de la dernière étape.

«Nous avons atteint un summum d’excellence en organisation. Tout était parfait cette année, à commencer par l’attitude et le comportement des athlètes en course. À tous les niveaux, ils ont été respectueux pour les spectateurs et les commanditaires sans qui les Mardis n’existeraient pas.»

Dire que lors de la première année, il y a 34 ans, ils n’étaient que 10 au départ…

Joseph Rossi est un personnage. Débarqué au Canada à l’âge de 14 ans, il a hérité de son surnom de ses camarades de musique à l’Université de Montréal, parce qu’il chantait bien et parce qu’il ressemblait, dit-on, au célèbre artiste de l’époque, Tino Rossi.

Vraiment, Rossi s’avère un personnage. Et même, un monument.

Lisez la version originale.

Agreda Rojas triomphe, Laroche savoure

Jean-François Laroche termine l'année avec deux victoires et un championnat (Photos Robert Wilson)

Montréal, le mardi 16 août 2011 – Le Péruvien Miguel Agreda Rojas (Garneau) a remporté de façon spectaculaire la 10e étape et grande finale de la saison des Mardis Cyclistes de Lachine.

Devant maintes personnalités politiques et sportives, l’athlète de 34 ans a devancé de quelques longueurs les autres protagonistes et a ainsi mis la main sur la coupe de l’arrondissement Lachine, remise au vainqueur de la grande finale.

Le jeune Pierre-Étienne Boivin (Amical Cycliste Thann) et le vénérable Jean-François Laroche (Fantino Mondello – Cycles Régis) ont complété le podium.

Dès le début de la course, la formation Garneau, avec une dizaine de coureurs en lice, n’avait qu’une idée en tête, soit celle de battre le record de piste et repartir avec 10 000 $ en poche. Vers la mi-course, ceux-ci ont cependant dû changer de stratégie, voyant que le train n’était pas assez rapide.

«On a décidé d’y aller avec le plan B, soit de garder ses énergies à l’arrière du peloton puis de remonter à l’avant pour le final. La stratégie a magnifiquement fonctionné grâce à un travail d’équipe impeccable, comme nous avons fait tout au long de la saison. Nous étions vidés suite à la course Montréal-Québec de dimanche, alors c’est formidable de l’emporter ce soir», a exprimé le Péruvien, qui signait sa deuxième victoire aux Mardis en 2011.

Pas moins de 109 coureurs ont pris le départ de cette ultime épreuve de la saison, remportée en un temps de 1 heure et 51 secondes, pour une vitesse moyenne de 49,3 km/h.

Laroche savoure un quatrième championnat

Miguel Agreda Rojas cumule deux victoires en 2011.

Le Montréalais Jean-François Laroche a amassé suffisamment de points pour assurer ses arrières. Son podium lors de cette 10e étape lui permet de savourer un quatrième championnat en cinq ans aux Mardis Cyclistes. Il rejoint du même coup Martin Gilbert (4) et s’approche de la récolte du monarque Yannick Cojan (6).

«C’est sûr que c’est plaisant de rejoindre Martin avec quatre championnats!», a-t-il lancé avec un large sourire, quelques minutes avant de sabrer le champagne.

En fin de course, plusieurs ont toutefois cru que son championnat était perdu alors que plusieurs coureurs, dont Mathieu Roy (Gaspésien) et Dominic Chalifoux (Trek), deux protagonistes au classement final, se sont détachés du peloton. Heureusement pour Laroche, ses coéquipiers de chez Fantino Mondello ont réagi, et l’échappée a été rejointe.

«On est plus vite sur le piton qu’en début de saison! C’est très satisfaisant de remporter le championnat à nouveau, mais ce n’était pas le plus difficile à aller chercher. J’ai déjà plus bavé face aux Martin Gilbert, Guillaume Boivin et Hugo Houle», a-t-il indiqué.

Mathieu Roy termine au deuxième rang de ce championnat, tandis que Dominic Chalifoux complète le podium. Erik Lyman et Benjamin Martel (Team Spirit) profitent d’une fin de saison du tonnerre pour s’emparer des places d’honneur.

Chalifoux remporte également le maillot du meilleur maître (30 ans +), tandis que Félix Côté-Bouvette (Prud’Homme IGA) est sacré meilleur junior de la saison. Hugues Lapointe (Nativo Devinci) est déclaré l’athlète le plus combatif.

Turcotte, Albert, Laparé-Morin et Fortin célèbrent

Du côté de la relève, les courses ont été tout aussi excitantes. Chez les jeunes, Olivier Brisebois (Cycles Bernard Hynault) a remporté l’étape finale, mais a dû céder le championnat à son rival Shawn Turcotte (Prud’Homme IGA), qui a gardé le jaune pratiquement tout l’été.

Chez les femmes, Elisabeth Albert (Rocky Mountain) a terminé on ne peut plus en beauté, en mettant la main sur la victoire d’étape et un deuxième championnat consécutif. La multiple médaillée olympique Caroline Brunet a été victime d’une chute sévère et a dû prendre le chemin de l’hôpital.

Du côté des minimes hommes, Charles Côté (VC Longueuil) l’a emporté et termine finalement à seulement quatre petits points de la première place du cumulatif, remportée par Édouard Laparé-Morin (Espoirs Laval).

Finalement, Melyssa Fortin (VC Longueuil) a terminé au deuxième rang derrière Keltie Campbell (Cuisses d’Or) chez les minimes femmes. Fortin l’emporte toutefois facilement au cumulatif et savoure le championnat de cette catégorie.